From Lagos toward Benin border...

I'd like you could feel a part of my emotion...
Imagine the traffic's roar, the harmattan's yellowish sky,
the dusty air, the biggest noise and confusion in the world,
with trucks, vans, taxis, cars, motorbykes and pedestrians
criss-crossing all around in a huge slowdown...

We are reaching the border now, no cameras.
dammit, I couldn't shoot the best part of it !

We crossed the borderline, voici le Bénin !

Toyota et Mopol sont repartis vers Lagos
après nous avoir déposés sains et saufs à la frontière.
Ca nous a pris une petite heure, sans nous faire détrousser,
mais nous sommes bien conscients que le passage du borderline
n'est pas aussi aisé pour tout le monde.

L'ambiance est nettement plus détendue, souriante même.

Mais on ne peut plaire à tout le monde.

Premier étal de kpayo, l'essence de contrebande, transportée depuis le Nigéria,
parfois au risque de sa peau.

On quitte l'autoroute. On y est !

Vers l'hôtel pour décharger les bagages... et à nous Cotonou !

Le Grand Marché de Cotonou - I

Taxi !
et en route pour Dantokpa... 20 hectares de marché !
le plus grand d'Afrique de l'Ouest.

Nous sommes aux pieds du pont Martin Luther King,
au bord de la lagune...

Il fait chaud et la lumière est aveuglante, mais on en est à peine conscient
tellement on est captivé par le lieux.

J'ai pigé très vite, dès que j'ai sorti mon appareil photo
pourtant très discret, que j'aurais la vie dure...

Dans ces cas-là, on attache au cou la machine,
on colle le doigt sur le déclencheur, on ne vise plus, on sourit,
on cause, le regard droit devant et on mitraille, l'air innocent.
Yalla !

Pas de cadrage, on déclenche, c'est tout...
Je fonce, je shoote, ça y est je suis déjà ailleurs.

Obstacle imprévu... ça arrive
quand on regarde à l'opposé de la ligne de mire.

Le Grand Marché de Cotonou - II

C'est la partie voudun du marché, mais je n'ai pu prendre que quelques images.
On comprend vite que les gens n'apprécient pas du tout que l'on "vole leur âme".
S'il était déjà difficile avant, ici les gens sont particulièrement attentifs
et il faut renoncer. Dommage... pas pour les âmes, pour les photos !